Commune rurale française située dans le département de la Côte-d’Or, Minot compte actuellement 186 Minotois et Minotoise.
La commune appartient : à l'arrondissement de Montbard et à la communauté de communes du Pays Châtillonnais. Jusqu'en 2014, Minot fait partie du canton d'Aignay-le- Duc. Avec la réforme territoriale et le redécoupage des cantons, le canton d'Aignay-le-Duc est supprimé. Par conséquent, Minot fait dorénavant partie de celui de Châtillon-sur-Seine.
Minot regroupe de nombreuses fermes isolées toutes occupées : fermes de Charme, de Bange, de Lochères, de la Moloise, de Buxerolles, de Champ-Vivant, Thorey, le Grand Velbret, Veroille et Lourosse. Cela représente près de 72 kilomètre de voiries.
De nombreuses sources
La Digeanne, affluente de l'Ource puis de la Seine, naît de la source de la Chaudière- d'Enfer dans le coteau Champ-Lurette, elle est ensuite alimentée par d'autres sources et ruisseaux avant de sortir du territoire (ruisseau de Velbret, fontaine de Tailletote, source de Lourosse, des Prés-Géies, des Prévôtes…), les eaux du lavoir de Minot sont captées avant leur confluence avec la rivière.
De la préhistoire à maintenant
Durant la Préhistoire et l’Antiquité, le site du village, qui s'appelait
autrefois Mignot, a fait l'objet d'une importante occupation néolithique
puis celtique comme en
attestent les nombreux tumulus fouillés aux XIXe et XXIe siècles. Le mobilier est
réparti entre
les musées de Saint-Germain, Dijon et Châtillon-sur-Seine. Une dizaine de villas
gallo-romaines
avec mosaïques et sculptures ont été identifiées.
Relevant du Moyen-Âge, des sarcophages mérovingiens ont également été trouvés.
Les Templiers puis les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sont seigneurs et propriétaires d'un tiers du territoire jusqu'en 1380. Minot se compose alors de deux parties aujourd’hui reliées. Dominant la vallée de la Digeanne, Minot d'en-haut se distingue par son "château du Mont" détruit en 1477 dont subsiste encore une tour avec maçonnerie romaine. Minot d'en-bas, possède le château fort de la "tour percée" ou "tour du Vau", bâti sur un terrain marécageux dont il reste la mare proche de la salle des fêtes. Ce château est détruit aux environs de 1339. Les dimensions de l'église témoignent de l'importance de l'agglomération à cette époque.
Lors de l’époque moderne, entre 1790 et 1802, Minot est un chef-lieu de canton
comprenant Minot, Saint-Broing-les-Moines, Beneuvre, Chaugey et la commanderie
de Montmorot.
La commune possède alors quelques mines de fer dont les puits d'extraction
existent encore dans les bois communaux au lieu-dit "Maupertuis", un
fourneau
métallurgique près de la
ferme Velbret et des forges près du Brevon au lieu-dit "la combe des
forges".
Les bois de la Lavières et du Bouquet ont notamment été exploité pour les minerais
de fer.
L’époque contemporaine est marquée Jusqu'aux débuts du XXe siècle les foires de
Minot sont parmi les plus importantes du Châtillonnais : céréales, bétail et laines.
Dans les années 1970, quatre ethnologues, dont Françoise Zonabend, mènent une étude
dans le village, concernant notamment les relations de parenté et les
représentations de
l'histoire locale . Des ouvrages ont été réalisé suite à cette étude.
L’histoire du blason
Deux pics de mineur d’argent rappelant que Minot tient son nom des minerais de fer
Lion d’or
Trois merlettes de sable