Le charivari est une vieille tradition dans le monde rural.
Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, de joyeux lurons passent dans les rues, ils prennent ce qui leur tombe sous la main, pots de fleurs, brouettes, seaux, poubelles, et vont déposer leur butin pêle-mêle sur la place du village. Au petit matin, les propriétaires n'ont plus qu'à aller récupérer leurs biens dans le bric-à-brac improvisé.
Ce rite doit être avant tout sympathique, sans aucune dégradation, ni violation de propriété privée.
Cette coutume s'accompagne de la pose d'un mai devant les maisons dans lesquelles de jeunes filles résident. Il s'agit d'honorer les jeunes demoiselles à marier, généralement par la pose d'une branche de charme. Le choix de cette essence provient vraisemblablement du fait que le charme pousse très tôt dans la forêt et qu'il symbolise la santé et la vigueur.
Les lendemains, les jeunes filles doivent "arroser" leur arbre de mai en offrant à boire aux garçons, pour les remercier de cette délicate attention.